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GTT a enregistré une progression marquée de son activité sur les neuf premiers mois de 2025, portée par les constructions neuves et la dynamique des commandes dans le GNL. Le chiffre d’affaires s’établit à 599,6 M€, en hausse de 29,0 % (+27,6 % à périmètre constant), d’après les données communiquées. La finalisation de l’acquisition de Danelec au 31 juillet 2025 et l’orientation favorable des décisions d’investissement dans le GNL ont conduit la société à relever ses objectifs annuels. Le groupe maintient par ailleurs un objectif de distribution d’au moins 80 % du résultat net consolidé.
Sur les neuf premiers mois de 2025, GTT a réalisé un chiffre d’affaires de 599,6 M€, en croissance de 29,0 % par rapport à la même période de l’an dernier. A périmètre constant, la progression ressort à 27,6 %, ce qui reflète la bonne tenue de l’activité principale avant l’intégration de Danelec. La société précise que la consolidation de Danelec est effective depuis le 31 juillet 2025, ce qui a mécaniquement élargi le périmètre à compter du second semestre. Cette progression s’explique par le niveau des livraisons et des royalties sur les constructions neuves ainsi que par la contribution des activités digitales et de services.Le groupe n’a pas communiqué de marge opérationnelle, de résultat net, de bénéfice par action ni d’indicateurs de trésorerie et d’endettement dans les éléments reçus. Aucune distinction IFRS / non-IFRS n’est mentionnée pour la période, d’après le communiqué. En revanche, GTT rappelle une politique de distribution ciblant un taux minimum de 80 % du résultat net consolidé, sans précision additionnelle sur un acompte ou un calendrier de versement. La devise de référence des comptes est l’euro (EUR).La direction indique relever ses objectifs annuels à la lumière de la performance commerciale et de l’intégration de Danelec. Pour l’exercice 2025, GTT vise désormais un chiffre d’affaires compris entre 790 et 820 M€ et un EBITDA entre 530 et 550 M€. Ces indications s’appliquent à l’ensemble de l’année, sans ventilation trimestrielle complémentaire communiquée dans les données reçues.
La ventilation par activités met en évidence la prédominance des constructions neuves, qui représentent 558,3 M€, soit environ 93,1 % du chiffre d’affaires des neuf premiers mois. Au sein de cet ensemble, les méthaniers et éthaniers totalisent 528,1 M€ (environ 88,1 % du chiffre d’affaires total), illustrant le poids des royalties liées aux navires de transport de gaz. Les segments FSRU/FSU et FLNG ressortent respectivement à 6,6 M€ (environ 1,1 %) et 7,3 M€ (environ 1,2 %), tandis que les navires propulsés au GNL contribuent à hauteur de 16,4 M€ (environ 2,7 %), d’après les données communiquées. La rubrique « Réservoirs terrestres et GBS » est citée sans montant précisé dans les éléments reçus.Hors constructions neuves, les activités digitales et les services apportent une diversification croissante. Le digital atteint 19,9 M€, soit environ 3,3 % du total, et les services 17,7 M€, environ 3,0 %. L’activité électrolyseurs (Elogen) ressort à 3,7 M€ (environ 0,6 %), dans un contexte de restructuration annoncée et de provisions comptabilisées au premier semestre 2025. Cette répartition confirme que le cœur de la création de valeur demeure lié aux solutions de confinement pour le GNL et l’éthane, complétées par des relais de croissance dans la donnée embarquée et l’efficacité opérationnelle des flottes.La société n’a pas publié de ventilation géographique du chiffre d’affaires dans les documents reçus. En revanche, elle met en avant une reprise des décisions d’investissement dans le GNL, notamment aux États-Unis, ce qui soutient le flux d’appels d’offres et de commandes. Parallèlement, la montée en puissance du marché de l’éthane (VLEC) est identifiée comme un relais de demande pour les années à venir, selon la direction.
GTT a finalisé l’acquisition de Danelec le 31 juillet 2025. Cette opération élargit le périmètre sur les métiers digitaux et la connectivité des navires, avec des perspectives de ventes croisées au sein du portefeuille clients maritime. Selon la direction, l’activité digitale et les synergies liées à Danelec pourraient générer des ventes croisées estimées entre 25 et 30 M€ à l’horizon 2030. Cette intégration s’inscrit dans la stratégie de diversification de GTT vers les solutions à plus forte récurrence et l’optimisation des opérations navales via la donnée et l’analytique.En parallèle, la filiale Elogen a fait l’objet d’une restructuration. Le plan de sauvegarde de l’emploi prévoit la suppression de 110 postes sur 160 et l’arrêt de la construction de la gigafactory de Vendôme. Les provisions liées à cette opération ont été comptabilisées au premier semestre 2025, d’après les informations communiquées. Cette réorganisation vise à adapter la trajectoire de l’activité électrolyseurs à son environnement opérationnel et commercial, sans guidance spécifique publiée sur ce segment dans les données reçues.Sur le front de l’innovation, GTT annonce le lancement de la technologie GTT Cubiq™ pour porte-conteneurs. Ce développement complète la dynamique des navires propulsés au GNL et l’adressage des besoins de décarbonation du transport maritime. Par ailleurs, via GTT Strategic Ventures, le groupe a investi dans novoMOF et CorPower Ocean afin de soutenir des solutions contribuant à la transition énergétique, selon la société. Ces mouvements confirment l’orientation vers des technologies et services qui étendent l’empreinte de GTT au-delà des seules constructions neuves.
Au regard des neuf premiers mois, GTT rehausse ses objectifs 2025. La société vise désormais un chiffre d’affaires compris entre 790 et 820 M€, et un EBITDA situé entre 530 et 550 M€. La direction motive cette révision par la bonne performance de l’activité principale et l’intégration de Danelec. A ce stade, aucune hypothèse de change détaillée ni ventilation par segment n’est indiquée dans les éléments reçus, et aucun objectif chiffré de marge nette ou de bénéfice par action n’est communiqué.Le message de la direction est synthétisé ainsi : « La performance commerciale de notre activité principale est restée solide au cours des neuf premiers mois de 2025 ... En raison de la bonne performance de l’activité principale de GTT et en intégrant la contribution de Danelec, nous relevons nos objectifs 2025. » Cette communication s’accompagne du rappel d’un objectif de distribution d’un taux minimum de 80 % du résultat net consolidé. La société souligne également des opportunités de marché, notamment la reprise des décisions d’investissement dans le GNL et la montée en puissance du segment VLEC, tout en mettant en avant le potentiel de l’activité digitale, selon le communiqué.Les principaux risques mentionnés portent sur l’incertitude géopolitique, la dépendance aux calendriers de construction des navires, la concurrence des chantiers navals chinois sur le segment GNL carburant, et les enjeux d’intégration de Danelec. GTT renvoie en outre aux facteurs de risque figurant dans ses documents déposés auprès de l’AMF.
L’activité commerciale est alimentée par des commandes et livraisons soutenues. Sur les neuf premiers mois de 2025, GTT recense 19 commandes de méthaniers et 7 commandes d’éthaniers, ainsi qu’une commande de FLNG. Le segment GNL carburant compte 18 porte-conteneurs propulsés au GNL et un navire de soutage GNL. Côté exécution, les livraisons réalisées s’élèvent à 58 méthaniers, un éthanier et cinq réservoirs terrestres, auxquels s’ajoutent 18 navires GNL carburant livrés. Ces chiffres illustrent le rythme d’activité sur le cœur de métier et la diversification vers des applications GNL hors transport de gaz pur.Plusieurs contrats notables jalonnent la période. GTT a été retenu pour la conception des réservoirs cryogéniques de 12 porte-conteneurs (12 750 m³) et de 6 porte-conteneurs (8 000 m³). Samsung Heavy Industries a, de son côté, commandé un FLNG (238 700 m³). La société a également annoncé la conception des cuves d’un navire de soutage GNL (18 600 m³). Parallèlement, l’activité digitale pilotée avec Ascenz Marorka dépasse désormais 130 navires équipés, d’après les informations communiquées. Ces éléments opérationnels viennent en appui de la trajectoire de chiffre d’affaires observée sur la période.
Avec un chiffre d’affaires en hausse de 29,0 % à 599,6 M€ sur neuf mois, GTT bénéficie d’un environnement porteur dans le GNL et d’un flux régulier de livraisons. La montée en charge des constructions neuves, notamment méthaniers et VLEC, coexiste avec une progression des activités digitales et de services. L’intégration de Danelec et le lancement de GTT Cubiq™ soutiennent la diversification technologique, tandis que la restructuration d’Elogen ajuste le périmètre aux conditions du marché. Les objectifs 2025 relevés (CA 790–820 M€, EBITDA 530–550 M€) cadrent la fin d’exercice, avec un rappel d’un taux de distribution d’au moins 80 % du résultat net consolidé. Les risques identifiés portent sur l’environnement géopolitique, la concurrence et l’exécution industrielle, selon la société.
Les informations présentées dans cet article sont fournies à titre purement indicatif et ne constituent en aucun cas une recommandation d’investissement, une incitation à acheter ou vendre un actif financier, ni un conseil en placement. Le lecteur est invité à réaliser ses propres recherches avant toute décision. Les investissements en bourse comportent des risques, notamment de perte en capital. La performance passée d’un actif ou d’un marché ne présage en rien de ses performances futures. Toute décision d’investissement doit être prise en tenant compte de votre situation financière personnelle, de vos objectifs et de votre tolérance au risque.
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