Continuer avec Google
Continuer avec Facebook
Continuer avec Apple
À 12h30 ce jeudi 25 septembre 2025, la Bourse de Paris affiche un recul de 0,63%, l'indice CAC 40 évoluant dans le rouge à la mi-séance. Cette performance mitigée intervient dans un contexte d'incertitudes persistantes sur les marchés européens, alors que les investisseurs restent prudents face aux dernières déclarations de Jerome Powell et aux statistiques économiques attendues outre-Atlantique. Si la tendance générale demeure négative, certaines valeurs parviennent néanmoins à tirer leur épingle du jeu, notamment dans l'automobile et la technologie.
Dans ce contexte morose, quelques valeurs parviennent à afficher des performances positives remarquables. Renault se distingue particulièrement en tête des hausses du CAC 40 avec un bond de 2,47% à 35,23 euros, confirmant l'attrait des investisseurs pour le constructeur automobile français. Cette progression s'inscrit dans une dynamique favorable pour le secteur automobile, Stellantis accompagnant le mouvement avec une hausse plus modeste de 0,5% à 8,232 euros. Dassault Systèmes complète ce tableau positif avec une progression de 1,33% à 28,24 euros, bénéficiant probablement de l'élan donné par l'inauguration récente d'une nouvelle usine du groupe Dassault Aviation à Cergy le 23 septembre. Orange affiche également une performance encourageante avec +0,78% à 13,58 euros, tandis que les valeurs défensives comme Engie (+0,3%) et Danone (+0,3%) offrent une relative stabilité dans un marché hésitant. Ces performances contrastées témoignent de la sélectivité des investisseurs dans leurs arbitrages sectoriels.
À l'opposé, plusieurs poids lourds de la cote parisienne affichent des reculs significatifs qui pèsent sur la performance globale de l'indice. Saint-Gobain accuse la plus forte baisse du CAC 40 avec un recul de 1,97% à 90,44 euros, illustrant les difficultés persistantes du secteur des matériaux de construction dans un environnement économique incertain. Safran suit de près avec une chute de 1,88% à 287,1 euros, malgré l'annonce récente le 22 septembre d'un nouveau programme de rachat d'actions de 500 millions d'euros. Cette réaction négative suggère que les investisseurs restent prudents sur les perspectives du secteur aéronautique. Eurofins Scientific complète ce trio de tête des baisses avec -1,81% à 60,78 euros, tandis qu'EssilorLuxottica cède 1,6% à 265,2 euros. Les valeurs technologiques ne sont pas épargnées, Schneider Electric perdant 1,38% à 229,2 euros. Le secteur bancaire affiche également des performances décevantes avec Crédit Agricole (-1,32%) et Société Générale (-1,15%), reflétant les inquiétudes sur l'environnement de taux et la croissance économique.