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Dernière mise à jour : 13/11/2025 - 17h36
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Le CAC 40 limite les dégâts dans un contexte européen morose

Ce mardi 2 septembre 2025, la Bourse de Paris a terminé en territoire négatif avec un recul de 0,70% à 7 654,25 points. Malgré cette performance négative, l'indice parisien résiste mieux que ses homologues européens, porté par quelques valeurs vedettes du luxe qui ont brillé en séance. La journée a été marquée par une polarisation nette du marché, avec d'un côté des locomotives sectorielles et de l'autre des chutes significatives dans la technologie et les services.

Le CAC 40 limite les dégâts dans un contexte européen morose
Temps de lecture : 2 minute(s) - Par La rédaction | Mis à jour le 02-09-2025 17:15 | Publié le 02-09-2025 16:55

Le luxe parisien porté par l'optimisme de HSBC

La séance a été dominée par une spectaculaire remontée des valeurs du luxe, menée par Kering qui s'adjuge la première place du CAC 40 avec une progression de 3,83% à 238,60 euros. Cette performance s'explique notamment par le changement de recommandation de HSBC, qui passe de 'conserver' à 'acheter' tout en relevant son objectif de cours de 200 à 300 euros. La banque britannique mise sur l'arrivée du nouveau directeur général Luca de Meo, ancien patron de Renault, pour redresser la barre du groupe propriétaire de Gucci, et semble considérer que le rebond du secteur est désormais possible.

LVMH accompagne ce mouvement avec une hausse de 1,85% à 513 euros, également soutenu par la note favorable de HSBC sur l'ensemble du secteur. La banque anticipe une légère reprise des ventes au second semestre 2025 et un retour à une croissance rentable en 2026, misant sur un rebond des consommateurs chinois.

Danone complète ce trio de tête avec une progression de 2,55% à 73,32 euros, dans un contexte où le groupe agroalimentaire a récemment réalisé une émission obligataire de 1,3 milliard d'euros, témoignant de sa solidité financière et de sa capacité à se refinancer dans des conditions favorables.

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Eurofins et la technologie plombent l'indice

À l'opposé, Eurofins Scientific subit la plus lourde sanction de la séance avec un plongeon de 5,51% à 61,40 euros, occupant la dernière place du CAC 40. Cette chute intervient sans catalyseur spécifique identifiable dans l'actualité récente, suggérant plutôt des prises de bénéfices après une performance annuelle remarquable de près de 25%. Le secteur technologique affiche également des couleurs sombres avec STMicroelectronics qui abandonne 3,79% à 22,185 euros et Dassault Systèmes qui recule de 1,09% à 26,33 euros.

Teleperformance complète ce palmarès négatif avec une baisse de 3,54% à 64,80 euros. Les valeurs industrielles ne sont pas épargnées avec ArcelorMittal qui chute de 3,51% à 27,50 euros, malgré des résultats trimestriels récents montrant une amélioration de la marge. L'automobile française confirme finalement ses difficultés après une période d'accalmie sur le marché, avec Stellantis qui perd 2,64% à 8,017 euros et Renault qui abandonne 2,35% à 33,24 euros, reflétant les inquiétudes persistantes sur la transformation électrique du secteur et les défis concurrentiels face aux constructeurs chinois.


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Une résistance relative dans un environnement européen dégradé

Avec une baisse de 0,70%, la place parisienne fait preuve d'une résistance relative dans un contexte européen particulièrement morose. Le DAX allemand essuie une correction beaucoup plus sévère de 2,29%, tandis que l'EuroStoxx 50 recule de 1,42% et le FTSE 100 londonien de 0,87%. Cette performance différenciée s'explique en partie par la solidité ponctuelle du secteur du luxe français, qui représente un poids significatif dans l'indice CAC 40.

Les marchés européens subissent la pression des taux longs qui remontent, alimentés par les inquiétudes budgétaires, notamment en France où le vote de confiance du 8 septembre prochain cristallise les tensions politiques. Le rendement de l'OAT française à 30 ans a d'ailleurs touché son plus haut niveau depuis plus de 16 ans. Dans ce contexte d'incertitude, les investisseurs privilégient la sélectivité, récompensant les secteurs bénéficiant de catalyseurs positifs comme le luxe, tout en sanctionnant les valeurs plus cycliques ou technologiques exposées aux tensions géopolitiques et commerciales internationales. La volatilité devrait rester de mise dans les prochaines séances, avec en toile de fond les enjeux politiques français et l'évolution des politiques monétaires.