Continuer avec Google
Continuer avec Facebook
Continuer avec Apple
À la mi-séance de ce lundi 29 septembre 2025, l'indice phare de la Bourse de Paris affiche une progression modeste de 0,11%, reflétant un marché prudent dans l'attente d'une semaine riche en indicateurs économiques. Si la tendance reste globalement positive, les performances sectorielles divergent nettement, avec la technologie et le luxe en tête, tandis que l'énergie et les services aux collectivités accusent le coup.
Le secteur technologique tire son épingle du jeu en cette séance de début de semaine, avec STMicroelectronics qui caracole en tête du CAC 40 avec un gain de 1,83% à 24,25 euros. Le fabricant franco-italien de semi-conducteurs bénéficie d'un environnement favorable dans un contexte où les investisseurs misent sur les opportunités à long terme du secteur. Cette performance s'inscrit dans la continuité d'une dynamique positive pour le groupe, qui a récemment renforcé ses capacités de production. EssilorLuxottica complète ce tableau favorable avec une progression de 1,44% à 275,6 euros. Le géant de l'optique poursuit sa trajectoire ascendante, soutenu par ses développements dans le domaine des lunettes connectées et de l'intelligence artificielle. Eurofins Scientific s'inscrit également dans cette tendance haussière avec un gain de 1,21% à 61,7 euros, témoignant de l'appétit des investisseurs pour les valeurs de croissance technologique. Cette performance collective du secteur technologique illustre la confiance des marchés dans ces entreprises qui surfent sur les mégatendances de l'innovation et de la digitalisation.
Les valeurs du luxe affichent également une belle tenue en cette séance, avec l'action Hermès International qui progresse de 1,35% à 2 097 euros, confirmant sa résilience face aux turbulences du secteur. Le maroquinier de prestige maintient sa trajectoire positive, soutenu par sa stratégie d'ultra-exclusivité qui le préserve des soubresauts économiques. L'action Kering suit le mouvement avec une hausse de 1,13% à 278,1 euros, dans un contexte où le secteur du luxe semble retrouver des couleurs après plusieurs mois difficiles. LVMH, poids lourd du secteur, affiche quant à lui une progression plus mesurée de 0,91% à 520,4 euros, mais reste dans le vert. Cette performance collective du luxe intervient alors que les analystes commencent à anticiper une reprise progressive du secteur, notamment grâce à un possible retour des consommateurs chinois et à une amélioration des perspectives économiques globales. L'Oréal fait exception avec une quasi-stabilité à 366,85 euros (-0,01%), illustrant les nuances qui persistent au sein de ce secteur pourtant en voie de redressement. Cette embellie du luxe contraste avec les difficultés rencontrées ces derniers mois et pourrait annoncer un changement de tendance pour ces champions français de l'art de vivre.
À l'opposé du spectre, TotalEnergies ferme la marche du CAC 40 avec un recul de 1,14% à 53,63 euros, illustrant les difficultés persistantes du secteur énergétique. Cette contre-performance s'inscrit dans un contexte difficile pour la major pétrolière, qui a récemment annoncé une réduction de ses rachats d'actions pour préserver sa structure financière face à un environnement moins favorable. Le groupe a en effet décidé de ramener ses rachats d'actions de 2 milliards à 1,5 milliard de dollars au quatrième trimestre, une mesure d'ajustement qui témoigne de la pression exercée par la baisse des prix des hydrocarbures et l'évolution défavorable du change. Veolia Environnement accompagne cette morosité du secteur avec un repli de 1,07% à 28,71 euros, tandis qu'Engie cède 0,96% à 18,115 euros. Ces contre-performances reflètent les interrogations des investisseurs sur l'évolution des fondamentaux du secteur dans un contexte de prix de l'énergie volatils. Société Générale (-0,87% à 56,86 euros) et Orange (-0,8% à 13,65 euros) complètent ce tableau des valeurs en retrait, témoignant d'une sélectivité accrue des investisseurs qui privilégient les secteurs porteurs au détriment des valeurs plus cycliques ou confrontées à des défis structurels.