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La Bourse de Paris accuse un repli sensible ce lundi 2 juin à la mi-journée, avec un indice CAC 40 en baisse de 0,65 % à 7 701,72 points. Après une semaine précédente marquée par des mouvements contrastés et une volatilité persistante, les investisseurs semblent jouer la prudence sur fond d'incertitudes macroéconomiques et de tensions commerciales internationales. Les valeurs du luxe, de l'automobile et des médias figurent parmi les plus fortes baisses, tandis que seuls quelques titres liés à l'énergie et à la défense parviennent à se maintenir dans le vert.
La séance de ce lundi 2 juin s’est ouverte sur une tonalité résolument baissière pour la place parisienne. Le CAC 40, qui avait montré des signes de résistance ces dernières semaines malgré des vents contraires sur les marchés internationaux, recule de 0,65% à la mi-journée, à 7 701,72 points. Cette baisse s’inscrit dans un climat de prudence accrue, alors que les investisseurs digèrent encore les menaces protectionnistes en provenance des États-Unis et surveillent les discussions économiques internationales en cours. Les valeurs du luxe enregistrent parmi les plus fortes contractions : Hermès chute de 2,55%, Kering de 2,37% et LVMH de 1,62%, affectées par le ralentissement de la demande mondiale et la volatilité sur les devises. Le secteur des médias est également durement touché, avec Publicis Groupe qui dévisse de 4,17%. Côté industrie, Renault plonge de 2,67%, Stellantis abandonne 3,91% et Alstom recule de 1,83%, dans un contexte où le secteur automobile européen reste pénalisé par la crainte d’une guerre commerciale transatlantique. Les technologiques ne sont pas épargnées : Dassault Systèmes perd 2,09% et STMicroelectronics 2,78%. L’ensemble de ces replis traduit un manque de catalyseurs positifs à court terme et une nervosité persistante chez les opérateurs, alors que les regards restent tournés vers la réunion du G7 et les prochaines décisions de politique monétaire mondiale.
Dans ce contexte de repli généralisé, quelques valeurs parviennent néanmoins à surnager, principalement dans les secteurs de l’énergie et de la défense. TotalEnergies s’illustre avec une progression de 2,21%, portée par la hausse des cours du pétrole et une demande énergétique toujours soutenue. Engie gagne 0,40% et Veolia 0,20%, profitant du regain d’intérêt pour les valeurs défensives et les services aux collectivités. Thales, acteur majeur de l’aérospatial et de la défense, enregistre la plus forte hausse du jour avec +2,80%, bénéficiant d’un environnement géopolitique tendu qui favorise les investissements dans la sécurité et la défense. Sur le front des secteurs, l’énergie affiche la meilleure performance (+2,21%), tandis que les utilities progressent également (+0,33%). À l’inverse, les secteurs les plus pénalisés restent les médias (-4,17%), l’automobile (-2,72%), la technologie (-2,06%) et le travel & leisure (-2,71%), signe d’une aversion marquée au risque sur les segments cycliques et exposés à la conjoncture internationale.
La tendance négative observée aujourd’hui intervient après une période de regain d’optimisme qui avait permis au CAC 40 de se rapprocher de ses plus hauts récents, tout en restant en deçà de ses records historiques atteints au printemps 2024. Si le marché français a déjà repris plus de 14% depuis son point bas d’avril, la prudence reste de mise. Les menaces de nouveaux droits de douane américains, notamment sur les produits européens, continuent d’inquiéter les investisseurs et d’alimenter la volatilité sur les valeurs exportatrices et industrielles. En attendant, la Bourse de Paris apparaît en retrait, les volumes demeurent modérés et la majorité des secteurs affichent un bilan négatif à la mi-journée. Seules les valeurs défensives et les segments liés à l’énergie tirent parti de l’environnement incertain. Les opérateurs restent particulièrement attentifs aux prochaines statistiques macroéconomiques et aux annonces de politique monétaire, qui pourraient redonner du souffle – ou accentuer le repli – sur les indices européens dans les jours à venir.