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Dernière mise à jour : 07/11/2025 - 13h08
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Le CAC 40 termine en baisse de 0,41%, plombé par Stellantis et Sanofi

La Bourse de Paris a conclu la séance du jeudi 25 septembre sur une note morose, l'indice phare perdant 0,41% à 7795 points. Cette contraction s'inscrit dans un mouvement européen généralisé de repli, alimenté par les tensions sur les taux américains et des résultats d'entreprises contrastés. Si quelques valeurs ont tiré leur épingle du jeu, les poids lourds de la cote ont pesé sur la performance globale de l'indice.

Le CAC 40 termine en baisse de 0,41%, plombé par Stellantis et Sanofi
Temps de lecture : 1 minute(s) - Par La rédaction | Mis à jour le 25-09-2025 16:26 | Publié le 25-09-2025 18:09

Renault mène la danse des hausses grâce à ses ventes européennes

Au sommet du classement des progressions, l'action Renault s'est distinguée avec un gain de 1,66% à 34,95 euros, porté par des statistiques de ventes encourageantes. Selon les données de l'ACEA, le constructeur au losange a vu ses immatriculations progresser de 8,1% en août dans l'Union européenne, atteignant 69 562 unités. Sur les huit premiers mois de l'année, cette dynamique se confirme avec 814 414 véhicules immatriculés, soit une croissance de 5,8%.

Cette performance tranche avec la morosité ambiante du secteur automobile européen et témoigne de la résilience de la stratégie commerciale du groupe. Orange a également brillé en deuxième position avec une avancée de 1,15% à 13,63 euros, suivi par Dassault Systèmes qui a gagné 1,08% à 28,17 euros. Ces progressions, bien qu'appréciables dans le contexte actuel, n'ont pas suffi à compenser les lourdes chutes enregistrées par ailleurs dans l'indice, illustrant la polarisation des performances sectorielles.

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Stellantis et Sanofi font plonger l'indice parisien

À l'autre extrémité du spectre, l'action Stellantis a essuyé la plus lourde sanction avec une chute de 2,56% à 7,98 euros, dans le sillage des inquiétudes sectorielles ravivées par l'avertissement de Porsche sur ses perspectives. Le constructeur italo-français continue de pâtir des turbulences qui secouent l'industrie automobile européenne, confrontée au ralentissement de la transition électrique et aux pressions concurrentielles accrues.

Sanofi a également lourdement pesé sur l'indice en reculant de 2,49% à 77,52 euros, confirmant les difficultés persistantes du géant pharmaceutique. Saint-Gobain complète ce trio de tête des baisses avec un repli de 2,41% à 90,04 euros, reflétant les préoccupations sur le secteur de la construction. Ces trois valeurs, parmi les plus capitalisées de la cote parisienne, ont mécaniquement pesé sur la performance globale du CAC 40, illustrant l'influence disproportionnée des poids lourds sur la dynamique de l'indice.


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Un repli européen généralisé dans un contexte d'incertitudes

La faiblesse parisienne s'inscrit dans un mouvement européen plus large de repli, avec Francfort qui accuse une baisse plus marquée de 0,56% et Londres qui limite ses pertes à 0,39%. Cette synchronisation des marchés européens témoigne des préoccupations communes liées aux perspectives de politique monétaire américaine et aux tensions géopolitiques persistantes.

Les investisseurs digèrent les déclarations récentes de Jerome Powell qui plaident pour un ralentissement des mesures d'assouplissement, alimentant une certaine aversion au risque. L'approche de la fin de trimestre accentue également les mouvements de réallocation de portefeuilles, créant des pressions techniques sur les indices. Dans ce contexte, les marchés européens peinent à trouver des catalyseurs positifs durables, oscillant entre espoirs de soutien monétaire et craintes de ralentissement économique. La séance du jeudi illustre parfaitement cette hésitation, avec des performances sectorielles contrastées qui reflètent l'incertitude ambiante sur la trajectoire des économies européennes dans les prochains mois.