L'épargne solidaire : une idée pas si nouvelle
L'épargne devrait-elle avoir une fonction sociétale et solidaire ? L'idée n'est pas nouvelle. En 1818, Benjamin Delessert et le Duc François de la Rochefoucauld-Liancourt , principaux artisans de la création du réseau des Caisses d'Épargne, n'étaient-ils pas mus par l'intention philanthropique de mettre la finance au service des plus démunis ?
Le concept se révéla si efficace pour lutter contre le paupérisme que les Caisses d'Épargne furent reconnues d'utilité publique dès 1835. Le monde de la finance se détourna sans doute par la suite de ce type de vocation. Mais l'épargne solidaire est de nouveau en vogue depuis un peu plus de 2 décennies. Il s'agit désormais de placements financiers qui permettent de recueillir des fonds qui seront investis auprès de structures finançant des projets à forte utilité environnementale ou sociétale.
À la différence de l'épargne classique, l'épargne solidaire offre la garantie, pour ceux qui y ont souscrit, que leur argent est utilisé à des fins éthiques. Pour offrir cette visibilité, le ministère de l'Économie et des Finances décerne depuis 2016 un label ISR (investissement socialement responsable) aux fonds qui respectent cet engagement.
En juin 2019, le ministère de la transition écologique a également créé le label GREENFIN plus particulièrement dédié aux fonds qui investissent dans le développement durable. Enfin, l'association FINANSOL, crée en 1995, permet elle aussi d'identifier les placements et fonds solidaires.
La finance solidaire a gagné quasiment tous les supports d'épargne. Il faut néanmoins distinguer ceux qui fonctionnent sur le principe du partage comme des livrets dont tout, ou partie, de la rémunération est reversée à des organismes œuvrant pour l'environnement ou l'amélioration des conditions de vie en société. Certains contrats d'assurances vie et des compartiments de l'épargne salariale drainent quant à eux l'intégralité des sommes investies vers des projets sociaux ou environnementaux.
Le concept se révéla si efficace pour lutter contre le paupérisme que les Caisses d'Épargne furent reconnues d'utilité publique dès 1835. Le monde de la finance se détourna sans doute par la suite de ce type de vocation. Mais l'épargne solidaire est de nouveau en vogue depuis un peu plus de 2 décennies. Il s'agit désormais de placements financiers qui permettent de recueillir des fonds qui seront investis auprès de structures finançant des projets à forte utilité environnementale ou sociétale.
À la différence de l'épargne classique, l'épargne solidaire offre la garantie, pour ceux qui y ont souscrit, que leur argent est utilisé à des fins éthiques. Pour offrir cette visibilité, le ministère de l'Économie et des Finances décerne depuis 2016 un label ISR (investissement socialement responsable) aux fonds qui respectent cet engagement.
En juin 2019, le ministère de la transition écologique a également créé le label GREENFIN plus particulièrement dédié aux fonds qui investissent dans le développement durable. Enfin, l'association FINANSOL, crée en 1995, permet elle aussi d'identifier les placements et fonds solidaires.
La finance solidaire a gagné quasiment tous les supports d'épargne. Il faut néanmoins distinguer ceux qui fonctionnent sur le principe du partage comme des livrets dont tout, ou partie, de la rémunération est reversée à des organismes œuvrant pour l'environnement ou l'amélioration des conditions de vie en société. Certains contrats d'assurances vie et des compartiments de l'épargne salariale drainent quant à eux l'intégralité des sommes investies vers des projets sociaux ou environnementaux.
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