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Les entreprises entre optimisme et inquiétudes pour 2024, selon une étude



Portées par l'optimisme lié à l'essor de l'IA, les entreprises restent prudentes face aux tensions géopolitiques croissantes.


Temps de lecture : 1 minute(s) - | Publié le 30-01-2024 10:28  Photo : Adobe Stock  
Les entreprises entre optimisme et inquiétudes pour 2024, selon une étude

L'essor de l'IA souffle un vent d'optimisme

Une étude publiée par Economist Impact et DP World à l'occasion du Forum Économique Mondial de Davos révèle que malgré les difficultés de 2023 et une montée des tensions géopolitiques, les dirigeants restent optimistes pour l'année 2024.

L'étude a été menée auprès de 3 500 cadres d'entreprise et apporte un éclairage sur leur perception de l'avenir du commerce mondial. Ces derniers s'accordent à dire que la technologie va transformer l'efficacité et la résilience des chaînes d'approvisionnement. Dans un contexte d'inquiétude grandissante autour du protectionnisme, de la fragmentation mondiale et de l'instabilité politique, ces entreprises réévaluent les risques et se tournent vers de nouvelles stratégies.

Le premier évènement marquant est l'adoption rapide de l'IA pour améliorer les chaînes d'approvisionnement, que ce soit pour la gestion des stocks ou l'optimisation des itinéraires de transport. D'après l'étude, un tiers des entreprises utilisent cette nouvelle technologie pour réduire les coûts globaux de leurs opérations et améliorer la planification de leur logistique. Plus d'un tiers considère que l'utilisation d'outils numériques est la stratégie la plus efficace.
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Les tensions géopolitiques invitent à la prudence

Parallèlement à cet optimisme impulsé par la technologie, les entreprises restent prudentes face à l'instabilité géopolitique croissante. Selon l'étude, plus d'un tiers des entreprises adoptent des stratégies de "friendshoring" pour façonner leurs opérations et leur logistique. Le friendshoring, ou 'sourcing amical', est une approche de la gestion de la chaîne d'approvisionnement qui privilégie les partenaires commerciaux provenant de pays amis ou alliés. 32% des entreprises mettent aussi en place des chaînes d'approvisionnement parallèles, ou une double source d'approvisionnement, tandis que plus d'un quart (26%) réduisent le nombre de leurs fournisseurs pour limiter les risques.

L'augmentation des tensions géopolitiques pèserait lourdement sur l'économie mondiale. D'après une analyse, si les droits de douane sur les produits de haute technologie devaient augmenter de manière significative, le PIB mondial pourrait subir une baisse de 0,9%. Ces conclusions illustrent bien les défis auxquels est confronté le monde économique en cette période de transition sans précédent. Toutefois, ce contexte délicat semble aussi ouvrir la voie à de nouvelles opportunités, notamment grâce à l'adoption croissante des technologies de pointe.





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Commentaires (4)

Alors, on sait pas trop sur quel pied danser avec cet article, hein ? D'un côté, l'IA nous fait rêver, de l'autre les guerres de pouvoir nous font flipper. Si j'ouvrais ma boîte demain, je saurais pas vraiment où placer mes billes. L'optimisme lié à la technologie, certes, mais à quel prix si l'ambiance internationale vire au vinaigre... Sacré dilemme en perspective !
Eh ben, elles regardent le verre à moitié plein et à moitié vide ces sociétés, hein ?! L'IA c'est super, ok.. Mais je trouve que c'est un peu facile de se cacher derrière les tensions géopolitiques pour pas trop s'engager. Faut se mouiller un peu plus les amis !
Il me semble logique que les entreprises restent sur leurs gardes face à la situation géopolitique mondiale, l'incertitude n'étant jamais bonne pour les affaires, n'est-ce pas ? Par contre, il est encourageant de voir l'enthousiasme autour de l'IA. On se demande jusqu'où cela peut mener. Très bon article en tout cas, apportant un éclairage pertinent sur la situation.

Hé ben, ça m'fait marrer ce genre d'études. Qu'ils soient optimistes ou anxieux, ça change quoi pour nous au final ? On va pas devenir actionnaires juste parce qu'ils ont bon moral, non ? C'est toujours pareil, le fric qui dirige tout, c'est désolant. Faudrait peut-être penser au petit salarié qui trime au lieu de toujours se concentrer sur les actionnaires et les hauteurs du CAC 40 !