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Investir en bourse : 3 actions qui devraient se valoriser



Avec la chute des marchés boursiers de début 2020, certaines actions se retrouvent sous-valorisées. Voici notre sélection de 3 actions françaises qui pourraient rebondir dans les mois à venir.


Temps de lecture : 5 minute(s) - | Mis à jour le 24-05-2020 11:28:00 | Publié le 17-03-2020 15:46  Photo : Shutterstock  
Investir en bourse : 3 actions qui devraient se valoriser

Certains titres conservent un potentiel à moyen terme

La crise sanitaire du coronavirus a provoqué une chute historique des marchés financiers. Entre janvier et mars 2020, l'indice américain Dow Jones a perdu 23%, le CAC 40 a encaissé une forte baisse à -35%. Au-delà de la crise sanitaire, l'économie est entrée dans une période difficile et probablement une crise économique dont il est impossible de mesurer l'ampleur à ce stade.

Reste que la baisse du cours de certaines actions est davantage liée à un mouvement de panique qu'à une perte réelle de la valeur des entreprises. Leurs fondamentaux sont toujours présents et leur activité reste décorrelée des cycles économiques. Il faut donc s'attendre au rebond de leur valeur boursière à moyen terme. Les titres que nous avons sélectionnés nous paraissent avoir un réservoir de potentiel.

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Xilam : producteur de dessins animés en streaming

Xilam est une société française cotée en bourse qui créée des dessins animés (Oggy et les cafards, Paprika, les Zinzins de l'espace…). Ses productions rencontrent un certain succès sur plusieurs canaux dont la télévision, le cinéma et les plateformes de streaming comme Netflix.

C'est précisément ce dernier marché qui pourrait faire rapidement prendre de la valeur à l'entreprise. En pleine croissance, il voit les plateformes se multiplier. De grands noms comme Apple, HBO, Disney et Amazon se sont déjà positionnés. La multiplication de ces débouchés potentiels pourrait engendrer une augmentation du chiffre d'affaires de l'entreprise, sans générer de coûts supplémentaires. A la clé, une progression du bénéfice de l'entreprise.

Le titre a littéralement décroché depuis mi-février dans le contexte général de baisse (- 43 %), mais conserve un réel potentiel de valorisation.

Pour aller plus loin : Krach boursier : que faire de ses actions ?



La Française des Jeux (FDJ)


En partie privatisée depuis l'automne dernier, la FDJ représente la moitié du marché des jeux d'argent en France. Son activité repose sur des bases solides, et la société présente une croissance régulière de son chiffre d'affaires depuis 25 ans.

La Française des Jeux prévoit une marge brute d'exploitation de 19 % en 2020, et une belle distribution de 80 % de son bénéfice en fin d'année.

Introduite en bourse au prix de 23 euros en novembre, le cours de son action s'est envolé sur la première quinzaine de février (+ 26 %) pour reculer, comme l'ensemble du marché, jusqu'à mi-mars (- 35 %). Les fondamentaux sont néanmoins toujours là, ce qui laisse présager un prochain rebond et une rentabilité intéressante sur l'année. Depuis l'action a repris des couleurs, et semble pouvoir se consolider pour devenir une valeur défensive intéressante.


Gaztransport & Technigaz (GTT)

GTT se positionne sur un créneau de niche. L'entreprise a développé un quasi-monopole sur le marché porteur de la conception des cuves de méthaniers. Grâce à son savoir-faire très pointu, elle a réussi à diversifier ses activités vers le gaz naturel liquéfié (GNL). Or, ce carburant devrait être prisé des armateurs dans les années qui viennent, puisqu'il permet de réduire leurs émissions de gaz à effet de serre dans un contexte de réglementation durci.

Le carnet de commande de l'entreprise se remplit et l'activité offre une visibilité intéressante ainsi qu'un bon potentiel de rentabilité à terme.

Le titre, qui affichait une belle croissance depuis 2016, a perdu près de 50 % de sa valeur par rapport à son cours de mi-février. Mais la valorisation boursière de l'entreprise devrait reprendre des couleurs une fois la situation générale apaisée.

Avertissement : Nul ne peut présager du futur et l'investissement en bourse reste risqué. N'investissez que des sommes que vous pouvez vous permettre de perdre.

Nos incertitudes sur certains secteurs

A l'inverse, les secteurs de l'assurance et de l'immobilier pourraient souffrir dans les mois qui viennent.

Les assureurs pourraient devoir mobiliser des fonds conséquents pour indemniser leurs clients, notamment en ce qui concerne les pertes d'exploitation.

L'immobilier et la construction pourraient aussi ralentir. D'une part, le décalage du second tour des élections municipales a de grandes chances de provoquer le report de nouveaux projets nécessitant un permis de construire.

D'autre part, les acquisitions des particuliers et institutionnels vont subir un coup d'arrêt durant la période de confinement. Les chantiers vont également prendre du retard, impactant le chiffre d'affaires des entreprises concernées.

Enfin, les ventes pourraient ralentir après le confinement si les conditions de crédit bancaire se durcissent et/ou si les agents économiques adoptent une attitude attentiste.

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Investir en bourse : en quoi cela consiste exactement ?

Investir en bourse, c'est acheter et vendre des titres financiers. Les actions représentent une fraction de la propriété d'une entreprise. Elles donnent droit à des dividendes, c'est-à-dire à la perception d'une partie de ses bénéfices. Les obligations sont des titres de créances. L'investisseur consent un prêt à la société et a droit au versement d'intérêts et au remboursement de la somme à l'issue de la période de prêt.

Actions et obligations peuvent être revendues sur le marché à un prix appelé « le cours ». Lorsque le prix de vente est supérieur au prix d'achat, l'investisseur enregistre une plus-value.

Comment investir au mieux ?

L'investissement en bourse ne doit pas s'improviser. Loin du cliché du trader qui mise tel un joueur de poker, les particuliers qui souhaitent placer une partie de leurs économies sur les marchés financiers doivent au préalable se renseigner sur les entreprises cotées qui présentent le meilleur potentiel.

Une fois qu'ils ont investi de l'argent en bourse, ils doivent aussi se tenir au courant des évolutions du secteur et du marché. L'objectif est d'anticiper les éventuelles baisses et adapter leur stratégie en conséquence. Dans tous les cas, investir en bourse doit s'envisager sur le long terme.

Les placements financiers sont de nature risquée. Que l'on investisse sur le marché actions ou dans des obligations, le risque de ne jamais revoir son capital ou de récupérer beaucoup moins que ce que la somme investie est fort. Les valeurs encaissent en effet régulièrement de fortes variations. La première règle est donc de n'investir que des sommes que l'on peut se permettre de perdre.

La définition d'une stratégie d'investissement est importante pour limiter ces risques. Il est donc conseillé d'établir en amont une ligne de conduite, avec pour chaque titre un objectif de gain et un plancher de perte, au-delà desquels les titres sont revendus. La stratégie peut se compléter d'une durée maximum de placement (« l'horizon d'investissement »).

La bourse n'est pas un casino, et la chance ne fait souvent pas partie du « jeu ». Aussi faut-il aborder l'investissement sur les marchés financiers en étant rationnel, sans hésiter à couper ses positions si les pertes dépassent le seuil défini.

A noter : l'investissement en actions de sociétés cotées est possible à partir d'un compte titres, d'un PEA ou, selon le cas, d'une assurance-vie.

L'importance de la diversification

« Ne pas mettre tous ses œufs dans le même panier » est l'un des principes qui doivent guider lors d'un investissement en bourse. La diversification du portefeuille est en effet primordiale pour lisser ses risques de celui qui achète des actions comme tout autre titre financier.

Un investisseur averti choisit un nombre limité de titres (5 à 10 maximum), dans des secteurs très différents. La diversification peut aussi s'opérer entre les types de produits financiers : actions, obligations, ETF ou produits dérivés par exemple.

Attention aux intermédiaires

Pour les investisseurs débutants, le recours à un professionnel du conseil en investissement est une option qui peut mener à un investissement consciencieux et un meilleur potentiel. Attention toutefois à l'intermédiaire choisi. Celui-ci doit être reconnu Conseiller en Investissement Financier (CIF).

Les conseillers bancaires peuvent aussi être un recours. Il ne faut néanmoins pas oublier qu'ils sont souvent soumis à des objectifs commerciaux qui peut leur faire sélectionner des supports sur lesquels ils perçoivent de meilleures commissions. Dans tous les cas, investir en bourse nécessite de s'informer régulièrement sur l'évolution de ses placements.


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