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Avec plus de 7 millions d’euros redistribués en 2024, le Crédit Coopératif réaffirme le pouvoir de la finance participative et solidaire au service des associations.
La finance solidaire ne se résume plus à quelques microdons symboliques. En 2024, les clients du Crédit Coopératif – particuliers, associations, entreprises de l’économie sociale – ont permis la redistribution de 7,1 millions d’euros à 59 fondations et associations partenaires, soit une hausse de 15?% par rapport à l’année précédente. Un chiffre jamais atteint depuis la création du premier fonds de partage… en 1983.Dans un contexte de réduction des subventions publiques françaises et d’arrêt de plusieurs programmes internationaux (notamment ceux soutenus par l’USAID), ce soutien financier prend une dimension stratégique. Pour Pascal Pouyet, directeur général du Crédit Coopératif, «?cet engagement devient un véritable filet de sécurité pour les associations, et démontre toute la pertinence du modèle participatif.?»Car le principe est simple mais redoutablement efficace : donner du sens à chaque geste bancaire. Carte, livret, compte courant… chaque produit intègre une logique de partage, dans laquelle le client choisit à qui il souhaite affecter ses microdons ou les intérêts de son épargne.
L’un des piliers du dispositif est la carte bancaire Agir : à chaque retrait, la banque verse un micro-don à l’association choisie par le client. En 2024, cette carte a permis de générer plus d’un million d’euros de dons. Mieux : les clients peuvent renforcer leur engagement en activant une option de don supplémentaire à chaque achat. La simplicité de l’outil en fait un levier massif de contribution.Autre succès notable : le livret Agir, dont 50 % des intérêts sont reversés à une association sélectionnée par l’épargnant. En 2024, il a permis de collecter 2,7 millions d’euros. Un produit à mi-chemin entre l’épargne classique et le don structuré, qui séduit de plus en plus de particuliers désireux d’allier rendement modeste mais traçable et impact sociétal réel.L’ensemble des produits Agir entre dans une logique de transparence et de ciblage : les clients peuvent opter pour des actions dans trois grands domaines – solidarité internationale, justice sociale ou transition écologique. Certains produits sont même géolocalisés, comme le livret Rev3, dédié à la Troisième révolution industrielle dans les Hauts-de-France, ou encore le livret Coopération pour ma région.
En tête des bénéficiaires en 2024 : le CCFD-Terre solidaire, avec 1,3 million d’euros collectés, notamment grâce à la bonne performance du FCP Faim et Développement, premier fonds de partage lancé en France. Suivent Habitat & Humanisme (1,1 M€) et Terre & Humanisme (580 k€). D’autres associations comme AIDES profitent aussi de ces outils pour renforcer leur action sur le terrain.Depuis la création du dispositif en 1983, ce sont plus de 93 millions d’euros qui ont été reversés au monde associatif via les produits du Crédit Coopératif. Ce modèle séduit d’autant plus qu’il associe directement les clients au financement des causes qui leur tiennent à cœur. Chacun devient ainsi acteur de l’impact, sans changer fondamentalement ses habitudes bancaires.Au moment où de nombreuses banques vantent leur engagement RSE sans toujours en prouver l’impact, le Crédit Coopératif illustre une finance réellement traçable, mesurable, pilotée par ses clients et au service du bien commun. Une réponse concrète à l’envie croissante de sens dans la gestion de l’argent.