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La Bourse de Paris affiche une progression modeste mais constante ce mercredi 1er octobre à la mi-séance, avec un CAC 40 en hausse de 0,34%. Cette performance s'inscrit dans la continuité des gains observés ces derniers jours, l'indice parisien ayant déjà enchaîné trois séances consécutives de hausse. Cette dynamique positive intervient dans un contexte européen mitigé, où les investisseurs naviguent entre les préoccupations liées à la fermeture du gouvernement américain et l'attente des données d'inflation de la zone euro. Les secteurs cycliques tirent leur épingle du jeu, tandis que certaines valeurs défensives montrent des signes de faiblesse.
L'action ArcelorMittal s'impose comme le leader incontesté de la séance avec un bond spectaculaire de 4,68% à 32,01 euros, une performance qui trouve sa justification dans l'annonce récente de l'émission d'obligations de 650 millions d'euros à 3,250% échéance septembre 2030, finalisée le 30 septembre. Cette opération de financement, destinée aux besoins généraux de l'entreprise et au refinancement de dettes existantes, témoigne de la stratégie de gestion financière du géant sidérurgique. L'action Sanofi suit de près avec une progression de 4,12% à 81,79 euros, soutenue par les annonces d'un accor entre l'administration Trump et Pfizer pour baisser le prix de certains médicaments aux USA. Le titre bénéficie également de l'annonce du 24 septembre d'un investissement supplémentaire de 625 millions de dollars dans Sanofi Ventures, portant les actifs sous gestion du fonds à plus de 1,4 milliard de dollars. Cette allocation stratégique vise à accélérer les investissements dans l'innovation biotechnologique et la santé numérique. L'action Renault complète ce trio de tête avec une hausse de 2,07% à 35,52 euros, confirmant un regain d'intérêt pour le secteur automobile, les ventes de voiture ayant légèrement progressé en France en septembre. Les valeurs financières participent également à cette dynamique positive, avec Crédit Agricole qui progresse de 1,88% et BNP Paribas de 0,72%.
À l'opposé, plusieurs valeurs blue-chips subissent des pressions vendeuses, menées par l'action Legrand qui recule de 1,53% à 138,45 euros, sans catalyseur particulier identifiable dans l'actualité récente. Thales suit cette tendance baissière avec un repli de 1,39% à 262,90 euros, reflétant peut-être une prise de profits après les gains récents du secteur de la défense. Orange complète ce trio des plus fortes baisses avec un recul de 1,23% à 13,64 euros, dans un contexte où les valeurs télécoms peinent à convaincre. Les poids lourds du luxe affichent également des signes de faiblesse relative, avec Kering en baisse de 0,28% et EssilorLuxottica en recul de 0,18%, tandis qu'Hermès parvient tout juste à maintenir l'équilibre avec une progression symbolique de 0,05%. Cette divergence sectorielle illustre la sélectivité des investisseurs, qui privilégient les valeurs cycliques et industrielles au détriment des secteurs plus défensifs. L'immobilier commercial souffre également, avec Unibail-Rodamco-Westfield en baisse de 0,81%, reflétant les préoccupations persistantes sur ce secteur.