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La Bourse de Paris évolue dans le rouge à la mi-journée du lundi 22 septembre, l'indice CAC 40 cédant 0,38% vers 12h30. Cette séance est marquée par l'entrée d'Euronext dans l'indice phare, qui propulse l'action de l'opérateur boursier en tête des hausses. Si quelques valeurs défensives tirent leur épingle du jeu, les difficultés du secteur automobile et les prises de bénéfices sur certaines valeurs de luxe pèsent sur la tendance générale.
L'action Euronext domine largement les échanges avec une progression spectaculaire de 2,05% à 134,3 euros, confirmant l'intérêt des investisseurs pour l'opérateur des marchés européens qui rejoint officiellement le CAC 40 ce lundi. Cette entrée dans l'indice phare français, annoncée le 12 septembre, récompense l'expansion remarquable du groupe depuis son introduction en Bourse en 2014. Derrière cette locomotive, les services publics se distinguent avec l'action Engie qui gagne 0,89% à 18,04 euros, portée par un contexte favorable aux énergéticiens. Legrand suit de près avec un gain de 0,86% à 141,3 euros, démontrant la résilience des équipementiers électriques. L'aéronautique fait également bonne figure avec l'action Safran qui progresse de 0,62% à 293,4 euros et l'action Airbus qui avance de 0,17% à 194,18 euros. Les services financiers participent également à ce mouvement haussier avec Crédit Agricole qui gagne 0,21% à 16,565 euros, profitant d'un climat plus serein pour le secteur bancaire français.
L'action Stellantis subit la plus forte décote du CAC 40 avec une chute de 3,48% à 8,162 euros, prolongeant une série noire qui frappe l'constructeur automobile. Cette baisse intervient dans un contexte particulièrement difficile pour le groupe, confronté à des défis opérationnels majeurs et à une conjoncture automobile morose. Les valeurs du luxe français, traditionnellement prisées des investisseurs, connaissent également une séance difficile. L'action LVMH recule de 0,53% à 507,9 euros, tandis que L'Oréal cède également 0,53% à 367,7 euros et l'action Kering abandonne 0,71% à 266,05 euros. Hermès limite mieux les dégâts avec un repli contenu à 0,14% à 2126 euros. Le secteur technologique n'est pas épargné avec l'action Capgemini qui plonge de 2,66% à 120,95 euros, figurant parmi les plus fortes baisses de la séance. Cette faiblesse généralisée reflète une certaine prudence des investisseurs face aux incertitudes macroéconomiques persistantes, malgré un environnement de taux toujours favorable.
Le secteur bancaire français affiche des performances contrastées, avec une tendance globalement négative qui surprend dans un contexte pourtant porteur. L'action BNP Paribas, la première capitalisation bancaire française, recule de 1,01% à 78,8 euros malgré des résultats solides et des annonces stratégiques récentes concernant l'évolution de sa gouvernance. Société Générale accuse une baisse plus marquée de 1,93% à 57,02 euros, même si la banque a récemment vu la Fed lever une action d'enforcement qui pesait sur ses activités américaines. Cette faiblesse des valeurs financières contraste avec la bonne tenue de certaines valeurs défensives comme l'action TotalEnergies qui se maintient avec un léger gain de 0,16% à 51,65 euros, ou encore Thales qui progresse de 0,24% à 247,8 euros. La dispersion des performances au sein de l'indice témoigne d'un marché sélectif, où les investisseurs privilégient les histoires individuelles plutôt qu'une approche sectorielle. Cette volatilité modérée s'inscrit dans un environnement où les opérateurs attendent davantage de catalyseurs pour orienter leurs stratégies d'investissement.
