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La Maison de la chimie accueillera à Paris, le 17 novembre, une édition inédite du sommet Choose France, exclusivement réservée aux investisseurs et entreprises françaises. Un virage stratégique voulu par le président de la République, qui souhaite réaffirmer l’attractivité du territoire auprès des acteurs économiques nationaux. Il s’agit aussi de répondre aux interrogations croissantes sur la place de la France dans l’échiquier européen, à l’heure où l’industrie et les services cherchent des leviers pour consolider leur développement local.
Pour la première fois depuis sa création, le sommet Choose France ne s’adresse pas aux investisseurs étrangers mais exclusivement aux entreprises et capitaines d’industrie français. Prévu dans un contexte de tensions politiques et de doutes récurrents sur l’attractivité du pays, ce rendez-vous se tiendra à la Maison de la chimie le 17 novembre. Cette nouvelle formule vise à reconnaître le rôle moteur des acteurs économiques nationaux, longtemps relégués au second plan lors des précédentes éditions tournées vers l’international. Selon les informations communiquées par l’Élysée, la journée s’articulera autour de tables rondes et de rencontres bilatérales avec des ministres pour permettre un dialogue direct sur les défis de l’investissement domestique. La clôture sera marquée par un dîner à l’Élysée, réservé à une sélection de décideurs.
L’édition de ce sommet s’ancre dans une dynamique où les grandes entreprises françaises multiplient les annonces de projets industriels. Le gouvernement mise ainsi sur la venue de groupes majeurs, de PME, d’ETI et de fonds d’investissement pour officialiser de nouveaux engagements en faveur du territoire : ouvertures d’usines, extensions de capacités ou accélérations dans la décarbonation des sites existants sont au programme. Depuis le début de l’année, de grandes signatures telles que Sanofi, Safran, Airbus Helicopters, Clarins ou Danone ont déjà communiqué des investissements en France, témoignant du maintien d’une certaine confiance malgré les incertitudes macroéconomiques. La précédente édition, centré sur l’international, avait déjà enregistré près de 20 milliards d’euros d’annonces, un record appelé à se consolider par l’initiative nationale du 17 novembre.
Le sommet de l'Etat entend profiter de ce coup de projecteur pour illustrer la résilience de l’économie française, tout en affrontant la réalité d’un contexte européen difficile, marqué par la stagnation de la croissance et les rivalités fiscales. Les secteurs de l’aéronautique et des transports sont présentés comme particulièrement dynamiques, mais la volonté affichée est aussi de valoriser le numérique et les services, moteurs indispensables pour aborder les grandes transitions à venir. Selon l’Élysée, « ce sommet mettra à l’honneur les entreprises et porteurs de projets qui choisissent d’investir en France », insistant sur la nécessité « de renforcer la compétitivité nationale et d’encourager la relocalisation ». Cette édition 100% française s’inscrit enfin dans l’ouverture de la Semaine de l’industrie, un signal destiné à engager les dirigeants dans une dynamique collective de développement et de transformation des territoires.
