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Acheter un gîte ou une maison d’hôtes en Provence, c’est bien plus qu’un projet immobilier. C’est restaurer des bâtisses de caractère, s’inscrire dans un art de vivre et conjuguer passion patrimoniale avec rendement locatif. Un segment de niche qui séduit autant les investisseurs que les amoureux de la Provence.
La région Provence-Alpes-Côte d’Azur compte aujourd’hui plus de 3 490 gîtes recensés par Gîtes de France et environ 2 700 chambres d’hôtes proposées sur les principales plateformes en ligne. Ce marché est soutenu par un double moteur : l’attrait universel de la Provence – ses paysages, son climat, son patrimoine bâti – et la montée en puissance d’un tourisme dit « expérientiel », où les voyageurs recherchent authenticité et immersion.« Beaucoup de nos clients recherchent plus qu’un investissement : ils veulent offrir à leurs voyageurs une expérience authentique, la beauté des pierres, l’ombre des platanes, le parfum des lavandes », explique Myriem de Poncins, responsable de l’agence Janssens Immobilier à Uzès.Spécialiste de l’immobilier de prestige, le groupe Janssens Immobilier, partenaire exclusif en France du réseau international Knight Frank, accompagne depuis plus de vingt ans ces projets. Les acquéreurs visent à la fois la préservation d’un patrimoine et un rendement locatif stable, dans une région où la demande touristique reste soutenue.
Côté chiffres, une maison d’hôtes de trois chambres génère en moyenne 30 000 € de chiffre d’affaires annuel, avec un tarif de 86 € la nuitée et un taux d’occupation de 30 %. Pour un gîte accueillant six personnes, le revenu oscille entre 18 000 et 22 500 € par an, sur 15 à 18 semaines de location. Ces performances restent modestes au regard d’autres actifs immobiliers, mais elles s’inscrivent dans une logique de diversification patrimoniale et de valorisation à long terme.« C’est un projet qui allie passion, patrimoine et potentiel économique », résume Myriem de Poncins. Restaurer des bâtisses anciennes – pierres, poutres, voûtes – permet non seulement de sauvegarder un héritage architectural, mais aussi de lui donner une nouvelle vie. Chaque séjour devient un fragment d’histoire à partager, chaque rénovation une contribution à la transmission du patrimoine local.
Pour les acquéreurs, l’investissement dans un gîte ou une maison d’hôtes s’inscrit donc dans une démarche à double horizon : un rendement locatif complémentaire, et une valorisation patrimoniale dans l’un des marchés les plus résilients du sud de la France.
