« R » comme « Résidentiel » et « Responsable »
Spécialiste de la transformation de bureaux vacants en logements, la société de gestion Novaxia lance un fonds immobilier « résidentiel et responsable ».
Baptisé « Novaxia R », il ambitionne de « mobiliser l'épargne » pour créer des logements à partir de bureaux obsolètes. Selon la société de gestion, l'opportunité repose, entre autres, sur la montée en puissance du télétravail, qui pourrait libérer de nombreux immeubles.
La crise sanitaire a en effet accéléré cette tendance. Si elle se confirmait dans les prochains mois, elle pourrait impacter durablement la demande de bureaux émanant des entreprises. Certaines, à l'image de SFR ou L'Oréal, avaient d'ailleurs déjà fait le choix du « flex office » et réduit leurs surfaces de bureaux.
Ce nouveau fonds surfe sur deux tendances poussées par les pouvoirs publics. La transformation de bureaux en logements, vue comme une réponse au manque des grandes métropoles, et la transition énergétique, en offrant une seconde vie à des immeubles dont les performances sont souvent obsolètes.
Car changer l'usage de bâtiments aurait un impact écologique : selon les données du ministère en charge du Logement repris dans le communiqué de Novaxia, « la transformation d'un actif existant économise 50% d'empreinte carbone par rapport à la construction neuve et évite l'artificialisation des sols ». Le fonds a ainsi obtenu le Label ISR.
Baptisé « Novaxia R », il ambitionne de « mobiliser l'épargne » pour créer des logements à partir de bureaux obsolètes. Selon la société de gestion, l'opportunité repose, entre autres, sur la montée en puissance du télétravail, qui pourrait libérer de nombreux immeubles.
La crise sanitaire a en effet accéléré cette tendance. Si elle se confirmait dans les prochains mois, elle pourrait impacter durablement la demande de bureaux émanant des entreprises. Certaines, à l'image de SFR ou L'Oréal, avaient d'ailleurs déjà fait le choix du « flex office » et réduit leurs surfaces de bureaux.
Ce nouveau fonds surfe sur deux tendances poussées par les pouvoirs publics. La transformation de bureaux en logements, vue comme une réponse au manque des grandes métropoles, et la transition énergétique, en offrant une seconde vie à des immeubles dont les performances sont souvent obsolètes.
Car changer l'usage de bâtiments aurait un impact écologique : selon les données du ministère en charge du Logement repris dans le communiqué de Novaxia, « la transformation d'un actif existant économise 50% d'empreinte carbone par rapport à la construction neuve et évite l'artificialisation des sols ». Le fonds a ainsi obtenu le Label ISR.
Annonce
Un fonds qui déclare vouloir « concilier sens et rentabilité potentielle ».
En partenariat avec Suravenir, filiale d'assurance-vie du Crédit Mutuel Arkea, « Novaxia R » est disponible à partir de certains contrats d'assurance-vie sous la forme d'unités de compte. Son objectif est de produire 4000 logements à partir de 180.000 m2 de bureaux obsolètes, ce qui représente un investissement de 1,3 milliard d'euros. Le fonds vise une rentabilité annuelle de 5% nette de frais de gestion, notamment grâce à la potentielle décote réalisée lors de l'achat de bureaux ne trouvant plus preneurs.
Cette performance et le capital investi ne sont évidemment pas garantis, à l'image de tout investissement dans un produit financier. Reste qu'avec les restrictions progressives appliquées sur les fonds en euros, les fonds immobiliers apparaissent comme une solution pour diversifier et lisser le risque pris sur les contrats multisupports.
Cette performance et le capital investi ne sont évidemment pas garantis, à l'image de tout investissement dans un produit financier. Reste qu'avec les restrictions progressives appliquées sur les fonds en euros, les fonds immobiliers apparaissent comme une solution pour diversifier et lisser le risque pris sur les contrats multisupports.
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