Le 8 mars, son cours a atteint 2007,00 dollars (1845,64 euros). Le métal jaune s'approche progressivement de son plus haut historique de 2043 dollars, atteint le 10 août 2020 pendant la crise du covid 19. Selon Goldman Sachs, la gravité de la crise pourrait porter le cours de l'or à 2500 dollars dans les 6 à 12 mois qui viennent. De fait, les grands investisseurs augmentent la part de l'or dans leur portefeuille, comme la banque privée suisse Lombard Odier et la division gestion de fortune de la banque d'affaires Citigroup.
Les tensions grandissantes autour du conflit Russie / Ukraine et les conséquences des sanctions économiques sur Moscou, dont les effets commencent à être ressentis, font craindre un choc économique majeur. D'autant que la reprise de l'inflation faisait déjà pression sur de nombreuses économies avant même le début du conflit.
Les matières premières seront vraisemblablement les plus touchées, avec une hausse du prix du pétrole, du gaz et des métaux. L'or, traditionnelle valeur de repli durant les crises, a donc de fortes chances de progresser rapidement dans les semaines qui viennent.
« Les acteurs de marchés se trouvent face à une situation où tous les scénarii sont possibles, y compris celui d'une guerre mondiale entre puissances nucléaires », explique Laurent Schwartz, Président-Directeur Général du Comptoir National de l'Or. « Pris de court, et devant la difficulté d'évaluer les probabilités et les impacts des scenarii, ils se tournent logiquement vers le seul actif qui ne peut pas faire défaut ou faillite : l'or. Le métal jaune est en effet considéré par certains comme une quasi-monnaie, mais qui n'est rattachée à aucun état. »
Les tensions grandissantes autour du conflit Russie / Ukraine et les conséquences des sanctions économiques sur Moscou, dont les effets commencent à être ressentis, font craindre un choc économique majeur. D'autant que la reprise de l'inflation faisait déjà pression sur de nombreuses économies avant même le début du conflit.
Les matières premières seront vraisemblablement les plus touchées, avec une hausse du prix du pétrole, du gaz et des métaux. L'or, traditionnelle valeur de repli durant les crises, a donc de fortes chances de progresser rapidement dans les semaines qui viennent.
« Les acteurs de marchés se trouvent face à une situation où tous les scénarii sont possibles, y compris celui d'une guerre mondiale entre puissances nucléaires », explique Laurent Schwartz, Président-Directeur Général du Comptoir National de l'Or. « Pris de court, et devant la difficulté d'évaluer les probabilités et les impacts des scenarii, ils se tournent logiquement vers le seul actif qui ne peut pas faire défaut ou faillite : l'or. Le métal jaune est en effet considéré par certains comme une quasi-monnaie, mais qui n'est rattachée à aucun état. »
Commentaires