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Le Parc Astérix, propriété du groupe Compagnie des Alpes, annonce un plan d'investissement inédit destiné à renforcer son attractivité sur le marché très concurrentiel du divertissement en France et en Europe. À la veille de la saison hivernale, cet engagement financier massif soulève de nombreux enjeux économiques, tant pour le groupe que pour l'ensemble du secteur des loisirs.
Selon la Compagnie des Alpes, le plan d'investissement présenté atteint près de 250 millions d'euros sur les cinq prochaines années, soit le montant le plus élevé jamais annoncé pour le Parc Astérix depuis sa création en 1989. Cette enveloppe vise à financer l'ouverture de nouvelles attractions majeures, la rénovation d’infrastructures et l’extension de l’offre hôtelière du site. Pour le groupe, il s’agit de répondre à une fréquentation croissante – plus de 2,8 millions de visiteurs ont été accueillis en 2024, soit une hausse de près de 10 % par rapport à l'année précédente, d’après le dernier rapport annuel de l’entreprise. Avec ce plan, le parc ambitionne d’atteindre le seuil symbolique des 3 millions de visiteurs annuels à l’horizon 2027, renforçant sa position de deuxième parc de loisirs en France derrière Disneyland Paris. Au-delà de ce chiffre, l'objectif est aussi de passer du top 8 des parcs d'attraction européens au top 5.
Le parc, basé en périphérie de Paris, mise sur une montée en gamme de l’expérience client pour fidéliser une clientèle à fort pouvoir d’achat et capter de nouveaux publics européens. Au cœur du projet, l’ouverture d’un hôtel quatre étoiles et d’une nouvelle zone thématique autour de la mythologie gallo-romaine, prévues pour 2026, visent à allonger la durée moyenne de séjour et dynamiser la dépense moyenne par visiteur. Selon Delphine Pons, directrice du site, « ces investissements structurants vont permettre d’installer durablement le Parc Astérix comme une destination touristique incontournable ». Le positionnement premium s’inscrit dans une logique d’alignement avec les standards internationaux, prudent équilibre entre sécurité financière et attractivité renouvelée.
Au-delà de l’outil industriel, ce plan massif devrait générer plus de 900 emplois directs et indirects, d’après les estimations de la Compagnie des Alpes. L’impact sur l’écosystème local – hébergements, restauration, transports – est un élément sur lequel misent les collectivités territoriales, qui voient dans ce projet un levier d’attractivité et de valorisation du territoire.La progression constante de la rentabilité opérationnelle du Parc Astérix (marge estimée à 28 % en 2024) atteste d'une solidité, tout en ouvrant des perspectives en matière de diversification des actifs à rendement récurrent. Selon plusieurs analystes sectoriels, la réussite de ce plan pourrait inciter d’autres opérateurs européens à accélérer à leur tour leurs propres investissements dans l’industrie du loisir.
