La conjoncture des 40 dernières années a été plus favorable aux 60-79 ans
De 1970 à 2013, le revenu moyen par unité de consommation des jeunes âgés de 20 à 29 ans ne s'est apprécié que de 3% (en monnaie constante), contre +55% pour les 30/39 ans, selon les travaux de Jacques Friggit, économiste au CGEDD - organisme qui dépend du ministère de l'Environnement - publiés mardi 14 février 2017.
Dans le même temps, le revenu moyen des 60/69 ans bondissait, lui de 152% et celui des 70/79 ans, de 148%. Les jeunes se sont ainsi paupérisés comparé aux retraités, du fait notamment de l'augmentation des retraites et de la montée du chômage, "qui ne touche pas les retraités", épargnés aussi par "la concurrence des pays à bas salaires", souligne l'économiste.
Ils se sont également appauvris par rapport à la moyenne de la population française, en raison de différents facteurs : départ plus fréquent du foyer parental avant un emploi stable, allongement des études et mise en couple -permettant de cumuler deux revenus- plus tardive.
Ainsi "les personnes âgées sont les grandes gagnantes des 45 dernières années par le revenu, et des 15 dernières années, par les prix de cession des logements", estime M. Friggit.
Bien plus souvent propriétaires de leur résidence principale, et donc "immunisées contre les hausses des prix d'achat et des loyers", elles sont "les gagnantes de l'envolée du prix des logements depuis 2000": elles ont vu leur patrimoine augmenter et vivent plus longtemps.
Dans le même temps, le revenu moyen des 60/69 ans bondissait, lui de 152% et celui des 70/79 ans, de 148%. Les jeunes se sont ainsi paupérisés comparé aux retraités, du fait notamment de l'augmentation des retraites et de la montée du chômage, "qui ne touche pas les retraités", épargnés aussi par "la concurrence des pays à bas salaires", souligne l'économiste.
Ils se sont également appauvris par rapport à la moyenne de la population française, en raison de différents facteurs : départ plus fréquent du foyer parental avant un emploi stable, allongement des études et mise en couple -permettant de cumuler deux revenus- plus tardive.
Ainsi "les personnes âgées sont les grandes gagnantes des 45 dernières années par le revenu, et des 15 dernières années, par les prix de cession des logements", estime M. Friggit.
Bien plus souvent propriétaires de leur résidence principale, et donc "immunisées contre les hausses des prix d'achat et des loyers", elles sont "les gagnantes de l'envolée du prix des logements depuis 2000": elles ont vu leur patrimoine augmenter et vivent plus longtemps.
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