Seuls les primo-accédants peuvent encore échapper à l'exigence d'un apport
Après une période faste pour les acheteurs immobiliers, les conditions d'octroi des crédits semblent se durcir du côté des banques. En cette fin d'année, la plupart des établissements de crédit demandent désormais un apport d'environ 10%, notamment destiné à financer les frais de notaire.
« Certaines banques accordent encore des financements à 110 %, mais elles ne sont pas nombreuses : une ou deux par région, et parfois uniquement pour les jeunes primo-accédants de moins de 40 ans », indique Sandrine Allonier, porte-parole du courtier Vousfinancer.
La tolérance serait donc plus importante envers les jeunes adultes, les banques comprenant qu'à 30 ans, ils disposent rarement d'une épargne supérieure à 15 000 €. Pour ceux qui ont dépassé 40 ans ou qui ont déjà acheté un bien immobilier, il est plus difficile d'expliquer l'absence d'une épargne mobilisable pour l'acquisition. Le fait qui ne rassurant pas les banques.
Avoir un apport permet aussi de bénéficier d'un taux plus avantageux. Selon l'analyse du courtier, l'écart moyen de taux entre un crédit à 110% et un crédit avec un apport de 20% est compris entre 0,20 et 0,55 point. Or, entre un taux d'intérêt à 0,95% et un taux à 1,50% sur 20 ans, le coût du crédit et les mensualités sont radicalement différents.
« Certaines banques accordent encore des financements à 110 %, mais elles ne sont pas nombreuses : une ou deux par région, et parfois uniquement pour les jeunes primo-accédants de moins de 40 ans », indique Sandrine Allonier, porte-parole du courtier Vousfinancer.
La tolérance serait donc plus importante envers les jeunes adultes, les banques comprenant qu'à 30 ans, ils disposent rarement d'une épargne supérieure à 15 000 €. Pour ceux qui ont dépassé 40 ans ou qui ont déjà acheté un bien immobilier, il est plus difficile d'expliquer l'absence d'une épargne mobilisable pour l'acquisition. Le fait qui ne rassurant pas les banques.
Avoir un apport permet aussi de bénéficier d'un taux plus avantageux. Selon l'analyse du courtier, l'écart moyen de taux entre un crédit à 110% et un crédit avec un apport de 20% est compris entre 0,20 et 0,55 point. Or, entre un taux d'intérêt à 0,95% et un taux à 1,50% sur 20 ans, le coût du crédit et les mensualités sont radicalement différents.
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