La taxe foncière a progressé de 35% en 10 ans
Le montant de la taxe foncière a bondi de près de 35% en 10 ans, s'alarme l'UNPI (Union Nationale des Propriétaires Immobiliers). L'organisme souligne que cette augmentation est 3,7 fois plus rapide que celle des loyers et 3,5 fois plus rapide que celle de l'inflation.
Paris enregistre la plus forte hausse avec +81% en 10 ans. En tête du classement, on retrouve également Nantes qui affiche +55% depuis 2008, Nice et Saint-Denis avec +52% et Clermont-Ferrand avec + 43%. La palme revient à la commune de Bouqueval (Val d'Oise), qui a vu sa taxe foncière tripler depuis 2008.
Selon l'UNPI, Angers est la grande ville de France aux taux cumulés de taxe foncière les plus élevés (56,42 %), suivie de Nîmes (55,91 %), Amiens (55,87 %) et Grenoble (54,70 %). Etant donné que l'assiette de la taxe foncière est censée représenter la moitié du loyer annuel potentiel de chaque immeuble, dans toutes ces villes, les propriétaires doivent théoriquement payer en taxe foncière l'équivalent de plus de trois mois de loyer (sans compter la taxe d'enlèvement des ordures ménagères). Malgré sa forte progression, Paris est en queue de tableau (14,15 %), avec Boulogne-Billancourt (15,74 %) et Nanterre (21,32 %).
Quelques mois avant les élections municipales et malgré la disparition programmée de la taxe d'habitation, l'UNPI constate néanmoins qu'entre 2018 et 2019, très peu de grandes villes et de département ont augmenté leur taux. La hausse moyenne est tout de même de 1,9 %, soit plus que l'inflation en France (1,1 %).
Paris enregistre la plus forte hausse avec +81% en 10 ans. En tête du classement, on retrouve également Nantes qui affiche +55% depuis 2008, Nice et Saint-Denis avec +52% et Clermont-Ferrand avec + 43%. La palme revient à la commune de Bouqueval (Val d'Oise), qui a vu sa taxe foncière tripler depuis 2008.
Selon l'UNPI, Angers est la grande ville de France aux taux cumulés de taxe foncière les plus élevés (56,42 %), suivie de Nîmes (55,91 %), Amiens (55,87 %) et Grenoble (54,70 %). Etant donné que l'assiette de la taxe foncière est censée représenter la moitié du loyer annuel potentiel de chaque immeuble, dans toutes ces villes, les propriétaires doivent théoriquement payer en taxe foncière l'équivalent de plus de trois mois de loyer (sans compter la taxe d'enlèvement des ordures ménagères). Malgré sa forte progression, Paris est en queue de tableau (14,15 %), avec Boulogne-Billancourt (15,74 %) et Nanterre (21,32 %).
Quelques mois avant les élections municipales et malgré la disparition programmée de la taxe d'habitation, l'UNPI constate néanmoins qu'entre 2018 et 2019, très peu de grandes villes et de département ont augmenté leur taux. La hausse moyenne est tout de même de 1,9 %, soit plus que l'inflation en France (1,1 %).
Commentaires