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💡 Le dĂ©samour du risque !

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Les Français adorent leurs livrets, mais pas forcĂ©ment par choix Ă©clairĂ©. Le baromĂštre Altaprofits/Ifop montre qu’ils s’y accrochent faute d’éducation financiĂšre et par peur du risque. Autrement dit, le refuge prĂ©fĂ©rĂ© des Ă©pargnants dit moins leur prudence que leur manque de clĂ©s pour investir ailleurs.

đŸŒ± Épargne : refuge ou impasse ?

Les Français aiment leurs livrets, mais c’est moins un choix raisonnĂ© qu’un aveu d’impuissance financiĂšre.

Le vrai problĂšme

Selon le baromĂštre 2025 d’Altaprofits/Ifop, 72 % des Ă©pargnants privilĂ©gient les livrets rĂ©glementĂ©s, non par conviction mais par manque de connaissances. Pour 82 %, investir ailleurs reste trop complexe ou risquĂ©.

Conséquence directe

L’investissement responsable en paie le prix : seuls 7 % ont optĂ© pour des produits labellisĂ©s en 2025, contre 10 % deux ans plus tĂŽt. Les labels (ISR, Greenfin, SDFR) restent obscurs pour la majoritĂ© des Français.

La relĂšve existe

Les moins de 35 ans tirent leur Ă©pingle du jeu : 34 % connaissent au moins un indicateur ESG et 12 % ont investi dans des produits responsables. « Les jeunes gĂ©nĂ©rations restent le moteur d’avenir », insiste Catherine Baudeneau (Altaprofits).

Source : BaromĂštre Altaprofits/Ifop 2025

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BanniĂšre

🏭 Chine : Xi Jinping dĂ©clare la guerre Ă  l’involution

PĂ©kin s’attaque Ă  ses surcapacitĂ©s industrielles, responsables de la dĂ©flation et d’une crise de confiance persistante.

Le problĂšme structurel

L’involution – concurrence excessive qui Ă©crase marges et prix – touche dĂ©sormais tout le secteur privĂ© : 23 % des entreprises industrielles sont dĂ©ficitaires, un record depuis 2001.

La réponse de Pékin

La Chine cible ses fleurons (vĂ©hicules Ă©lectriques, batteries, panneaux solaires, acier) et rĂ©oriente l’investissement vers des domaines plus innovants comme l’IA embarquĂ©e. Objectif : sortir d’un modĂšle saturĂ©.

Le temps long

Comme en 2015, la rĂ©forme pourrait prendre 2 Ă  3 ans. Pour amortir le choc, PĂ©kin mise sur un plan d’urbanisation et un soutien Ă  la consommation.

Source : Ostrum AM / Zouhoure Bousbih

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đŸ˜ïž Location meublĂ©e : le Loiret en tĂȘte

Le baromÚtre JD2M 2025 repositionne la carte de la rentabilité locative en France.

Des rendements inégaux

En 2024, le Loiret grimpe en tĂȘte avec 7,9 % de rentabilitĂ© moyenne. La Meuse reste leader hors classement officiel avec 18,2 %, devant la Creuse (14,5 %).

Les zones gagnantes

L’Est attire les investisseurs : Moselle, CĂŽte-d’Or et Bas-Rhin rejoignent le top 10. Mais Ă  l’intĂ©rieur d’un mĂȘme dĂ©partement, les Ă©carts sont vertigineux : de 3,6 % Ă  23 % dans la Manche.

Le rĂŽle des villes moyennes

Quimper, Lorient ou Pau confirment leur attractivitĂ© : prix d’achat plus bas, demande stable, rentabilitĂ©s solides.

Source : JD2M – donnĂ©es 2024 dĂ©clarĂ©es en 2025

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đŸ’¶ Transparence salariale : le compte Ă  rebours

La directive européenne de 2026 pousse les entreprises françaises à revoir leurs pratiques.

Ce que dit la loi

À partir de juin 2026, les entreprises devront publier les fourchettes salariales Ă  l’embauche et rĂ©pondre aux demandes des salariĂ©s. Aujourd’hui, seules 4 % s’y conforment dĂ©jĂ .

OĂč ça bloque

78 % des employeurs citent la pression réglementaire comme moteur, mais seuls 10 % des salariés ont été formés. Les freins : peur des réactions, manque de clarté dans les grilles, préparation incomplÚte.

Opportunité cachée

Au-delĂ  de la conformitĂ©, la transparence devient un levier d’attractivitĂ©. « Les entreprises qui s’y prĂ©parent dĂšs aujourd’hui prendront une longueur d’avance », avertit Laura Grouberman (WTW).

Source : WTW, EnquĂȘte 2025

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🏱 TĂ©lĂ©travail : non au 100 % remote

Une Ă©tude Catella/YouGov met fin au mythe d’un monde sans bureaux.

Un rejet net

0 % des actifs veulent un télétravail intégral. La majorité préfÚre 1 à 3 jours au bureau. Les 18-34 ans plébiscitent le présentiel comme vecteur de lien social.

Ce qu’offre le bureau

Pour 54 %, c’est un lieu d’échanges; pour 38 %, un cadre de productivitĂ©. En Île-de-France, le temps de transport reste le frein majeur, mais les salariĂ©s rĂ©clament plus de confort et de services.

La motivation cachée

42 % accepteraient de revenir davantage
 avec une prime de prĂ©sence. « Le bureau n’a jamais Ă©tĂ© aussi stratĂ©gique. Sa valeur se mesure en usages », analyse RaphaĂ«l Amouretti (Catella France).

Source : Catella / YouGov, septembre 2025

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