Continuer avec Google
Continuer avec Facebook
Continuer avec Apple
Après un début d’année difficile, les SCPI à capital variable signent leur meilleur trimestre depuis 2023. Portées par la stabilisation des loyers, la revalorisation des parts et la bonne tenue des véhicules diversifiés, elles confirment leur résilience dans un contexte politique et budgétaire pourtant fragile.
Selon le Ramify SCPI Index (RSCPI), la performance globale des SCPI à capital variable atteint +1,13 % au troisième trimestre 2025, soit la meilleure progression enregistrée depuis la création de l’indice. Après plusieurs exercices de corrections, cette reprise marque un tournant symbolique pour un marché qui semblait s’enliser depuis 2022.La tendance est d’autant plus notable qu’elle s’appuie sur des fondamentaux stables : la revalorisation moyenne des parts progresse de +0,04 %, tandis que le taux de distribution net moyen se maintient à +1,09 %, en ligne avec la moyenne glissante sur un an. Deux trimestres consécutifs de hausse, c’est une première depuis la série noire de 2023-2024.
Avec une performance sectorielle de +1,56 %, tirée par des revalorisations positives sur des fonds tels que NCap Régions (+1,79 %, prix de la part relevé de 670 € à 682 €) et Iroko Zen (+0,99 %, de 202 € à 204 €). Les SCPI logistiques suivent de près (+1,27 %), bénéficiant de la solidité des flux locatifs dans un environnement de taux en détente. En revanche, le résidentiel reste à la traîne (+0,60 %), faute de revalorisations, et les bureaux stagnent (+1,09 %), pénalisés par la lente adaptation du parc tertiaire aux nouveaux usages.
Cette embellie ne masque pas un environnement politique instable. La France traverse en effet une période d’incertitude qui inquiète les investisseurs. Les démissions successives des gouvernements Bayrou et Lecornu I, combinées aux tensions sur le budget 2026, ont conduit à une dégradation de la note souveraine française : Fitch et Standard & Poor’s ont abaissé la notation du pays de AA- à A+ à la rentrée.