Continuer avec Google
Continuer avec Facebook
Continuer avec Apple
Le briefing Idéal du jour, dans votre boîte mail ? Rejoignez les 21 000 membres de notre communauté d'investisseurs ! C’est gratuit.
Les marchés bougent, les investisseurs aussi. Entre cracks du non coté, reprise immobilière au ralenti, dirigeants d’entreprise en surchauffe, banques toujours bon marché et guerre de l’expérience client dans la finance, ce début juillet nous rappelle que la valeur d’un actif, comme celle d’une relation client, dépend souvent du contexte. Voici ce qu’il faut retenir ce matin.
Le boom des secondairesPour retrouver de la liquidité, les acteurs se tournent vers les fonds secondaires. Ces véhicules rachètent des participations à prix cassé, et certains affichent déjà une performance de 7 % par an sur 2022-2024 (vs 3,6 % pour les fonds Buyout). Les décotes ? Elles sont devenues la norme.
Moins de finance, plus d'industrieLes gérants doivent désormais miser sur la croissance opérationnelle plutôt que sur les effets de levier. Le retour des deals Buyout en 2025 s’accompagne d’un nouveau mot d’ordre : expertise sectorielle avant ingénierie financière.Notre article
Source : Bain, Evercore, McKinsey, Ramify
Reprise plus lente qu’ailleursLa France reste en retrait face à ses voisins européens. La faute à une surreprésentation des bureaux, à des incertitudes sur les valeurs en périphérie et à une reprise timide des véhicules grand public.
Logistique et bureaux en mutationLa vacance logistique devrait reculer à 3,6 % d’ici 2029. Les bureaux vacants seront transformés ou absorbés, notamment à Paris. Résultat : des loyers soutenus, des transactions de retour et une confiance des investisseurs en amélioration.Notre article
Source : AEW, Oxford Economics, CBRE
Inégalités de genre et d’âgeLes hommes investissent davantage en bourse et crypto, les femmes privilégient l’assurance vie et le PER. Les plus de 65 ans sont les mieux armés, tandis que les 35-44 ans accumulent le plus de dettes.
Burn-out à tous les étages78 % des entrepreneurs disent souffrir de burn-out, surtout les jeunes et les femmes. Un tiers des dirigeants n’a aucune solution retraite. Et pourtant, l’envie d’anticiper grandit : 30 % ont adopté un PER individuel.
Source : VistaPrint & OnePoll, juillet 2025
Risques mieux maîtrisésLe renforcement réglementaire, des fonds propres élevés et une gestion conservatrice ont fait du secteur bancaire un havre de solidité. Le temps des bilans explosifs semble révolu.
Potentiel de revalorisationEntre retour des cash flows, perspectives de consolidation et rattrapage boursier en retard, les banques européennes pourraient encore surprendre agréablement les investisseurs.
Source : Indosuez Wealth Management
Les meilleurs élèvesEn France, Revolut, Crédit Mutuel et LCL dominent côté banques, MAIF, Macif et GMF côté assurances. La Nationwide britannique décroche la première place européenne. Société Générale ferme la marche.
Expérience en berneDans 90 % des cas, les notes des marques n’évoluent pas. En Amérique du Nord, le CX atteint même un plus bas historique. En France, les banques souffrent d’un déficit d’image chez les non-clients.
Source : Forrester – Total Experience Index 2025