🔥 C'est chaud !

Dans un rallye boursier surprenant, un détail inquiétant s’impose : ceux qui soutiennent le plus Donald Trump sont aussi les premiers à souffrir du ralentissement.

Ce qui se passe

Selon Serge Pizem (Swiss Life Gestion Privée), le rallye américain doit beaucoup au pivot monétaire de la Fed : baisse des taux, soutien indirect à la cote technologique, explosion du cours de l’or et stabilité des taux longs. Les valeurs IA continuent d’alimenter la hausse malgré des valorisations tendues.

Pourquoi ça compte vraiment

La fracture apparaît dans les données de consommation. Les ménages les plus modestes — souvent électeurs de Trump — subissent destructions d’emplois, défauts sur les crédits auto et inflation de fond. 60 % des Américains jugent mauvaise la politique économique du président, un signal déjà visible dans trois échecs électoraux récents des Républicains.

Le point de rupture potentiel

Début mai 2026, Donald Trump pourrait nommer un proche à la tête de la Fed, réduisant son indépendance. Le risque : une banque centrale tentée d’ignorer une inflation encore à 3 %, ouvrant la voie à un retour de tensions type 2022 entre remontée des taux et chute des marchés.

L’offre remonte très légèrement, les loyers continuent d’accélérer, et les déséquilibres persistent.

Le décor

Selon Guy Hoquet Location, les annonces de biens à louer progressent de +1,1 % en un an. Un signal positif, mais insuffisant pour absorber une demande dopée par les étudiants, les jeunes actifs et les mobilités professionnelles. Résultat : les loyers poursuivent leur hausse, à +2,5 %, pour atteindre 806 € en moyenne.

Ce que cela révèle

Le marché reste fracturé. Les ménages toujours exclus du crédit restent locataires, tandis que les bailleurs hésitent à remettre des biens en location face au coût des rénovations et à l’instabilité réglementaire. Certaines régions respirent (Bretagne, Pays de la Loire), d’autres étouffent (PACA, AuRA, Île-de-France).

Le vrai enjeu

Dans les métropoles comme Paris, Marseille ou Toulouse, l’offre continue de se contracter. À Biarritz, elle s’effondre même de −30,2 %, notamment en raison du retrait de logements énergivores et de la bascule vers les locations saisonnières. Pour sortir du mur, il faudra stabilité fiscale, aides ciblées et une politique résolument tournée vers l’offre.

La banque en ligne supprime totalement les frais de succession dès aujourd’hui.

Le mouvement réglementaire

Au 13 novembre, la loi fixe un cadre strict : gratuité des frais pour les successions sous 5 910 €, pour les enfants mineurs, et plafonnement à 1 % (maximum 850 €) pour les successions dites “complexes”. Une avancée attendue.

La contre-attaque de BoursoBank

Première banque à avoir déjà instauré une franchise jusqu’à 25 000 €, BoursoBank annonce désormais la gratuité totale, quel que soit le montant des avoirs ou les produits détenus. Un geste stratégique dans une bataille tarifaire où elle est sacrée banque la moins chère depuis 17 ans.

Ce que cela change pour les clients

Plus de frais au décès, plus d’incertitude sur la facture finale. Dans un contexte où les successions deviennent plus fréquentes et plus complexes, la promesse parle directement au pouvoir d’achat des 8,3 millions de clients.

Leocare dévoile un portrait complet des automobilistes… loin des clichés sur les “jeunes à risque”.

Ce que montrent les données

Leocare observe qu’environ 85 % des contrats ne déclarent aucun sinistre. Les 30−45 ans concentrent plus de la moitié des incidents non parce qu’ils prennent plus de risques, mais parce qu’ils forment le cœur du parc automobile. Les jeunes de 18−30 ans roulent depuis 7 ans en moyenne et gardent leur véhicule plus de 5 ans.

Le vrai différentiel

La prime moyenne reste la plus élevée pour les moins de 30 ans (922,89 €), non en raison de comportements plus risqués mais de la mécanique tarifaire : bonus-malus récent, barèmes d’âge. Les trentenaires sont la “norme assurantielle”, les 45−60 ans la tranche la plus stable, et les plus de 60 ans bénéficient d’un bonus maximal.

Pourquoi c’est important

Au moment où l’Europe réforme le permis (validité 15 ans, contrôle médical, version numérique), ces données rappellent que la sécurité routière repose autant sur l’accès équitable à l’assurance que sur les conditions d’usage. Les conducteurs français s’avèrent bien plus homogènes et constants que les préjugés ne le laissent croire.

70 % des Français doutent désormais que le système garantisse une pension décente.

Ce que dit l’étude

Poll&Roll pour Goodvest révèle une inquiétude massive : 44 % épargnent pour se protéger des incertitudes économiques, 21 % renforcent leur matelas de sécurité, mais 15 % n’ont aucun produit d’épargne. La sécurité (45 %) et la liquidité (39 %) restent les critères dominants.

Le basculement culturel

Face à l’instabilité des réformes, 73 % des Français se disent favorables à un système par capitalisation, alors que 70 % ne font plus confiance à l’État. Le PER devient un refuge pour 29 % d’entre eux, devant l’assurance vie (16 %) et l’immobilier locatif (13 %).

Pourquoi ça pèse lourd

La capitalisation touche déjà 11 millions de Français, directement ou indirectement. Pour Goodvest, elle pourrait stabiliser le financement de l’économie et offrir un cadre plus lisible que les réformes successives du système distributif.